Comment améliorer sa fertilité ?

Apprendre à repérer le moment où on est le plus fertile et booster l’ovulation

La fertilité est un sujet qui touche de plus en plus de couples, en France, on parle de 3,3 millions de personnes.

On estime aujourd’hui que si le risque d’infertilité est effectivement d’environ 1 couple sur 4 à 30 ans, ce risque monte à 1 couple sur 3 à 35 ans (34 %).

Dans 25% des cas, on parle d’infertilité inexpliquée et dans 75% des cas elle est d’origine masculine ou féminine, voire les deux à la fois.

Les causes sont évidemment multifactorielles et nous ne pouvons pas ne pas prendre en compte qu’aujourd’hui, nous faisons des enfants plus tard qu’avant.

«NE COMPTEZ PAS LES JOURS, FAITES QUE CHAQUE JOUR COMPTE !»

Mohamed Ali


Conseils pour tomber enceinte : comment booster la fertilité ?

Déjà, rappelons quelques bases nécessaires de la méthode symptothermie (ici plus d’informations pour comprendre l’ensemble du cycle et comment fonctionne la symptothermie) qui va nous permettre de mesurer nos fluctuations hormonales grâce à différentes observations : la glaire cervicale/le ressenti (produit par le col de l’utérus), le col de l’utérus (grâce à sa palpation) et la température basale (prise au réveil).

Dans le cadre de la fertilité, nous avons besoin de comprendre ce qui pourrait faire défaut et manquer et de connaître le moment de l’ovulation. Voilà pourquoi les symptômes et la prise de température peuvent nous aider à y voir plus clair.

Quels sont les jours les plus fertiles chez la femme ? La fenêtre de fertilité se situe généralement en milieu de cycle et dure de 5 à 7 jours. Elle se situe autour du moment de l’ovulation qui se produit en moyenne 14 jours après le début des règles (le moment où l’ovule est libéré par l’ovaire) : généralement nous sommes fertiles les 5 jours précédant l’ovulation, le jour de l’ovulation et le jour après l’ovulation. Ces jours-là constituent donc les jours les plus fertiles de la femme, c’est à ce moment-là qu’il faut avoir des rapports sexuels non protégés pour avoir le plus de chance de tomber enceinte. Le jour de l’ovulation peut parfois varier d’un cycle à un autre et d’une femme à l’autre : il peut tomber avant le 14ème jour ou après, c’est en cela que pratiquer la symptothermie est intéressant, elle nous permettra de déterminer le jour exact.

Comment connaître la période où vous êtes la plus fertile ?

Pour définir ce qu’on appelle la fenêtre fertile, il faut appliquer des règles spécifiques à la symptothermie à savoir, ce qu’on appelle le pic de glaire et la première montée de température.

La validation du pic de glaire est le moment où l’on observe le plus de glaire et/ou ressenti de meilleure qualité sur tout le cycle en cours (voir ci-dessous plus de détails sur sa consistance).

Le jour de l’ovulation sera validé à la première montée de température. Il est important de mesurer la température avec un thermomètre à deux décimales car la variation est très légère.

Dans le cadre d’un projet bébé, les études nous montrent qu’il y a plus de chances de concevoir au moment du pic de glaire et jusqu’à deux jours après la première montée de température.

Quels sont les symptômes courant de l’ovulation ?

Ici nous allons donc chercher les signes de fertilité chez la femme.

La glaire cervicale et le ressenti durant l’ovulation

Les œstrogènes augmentent la quantité de glaire cervicale mais aussi son aspect et le ressenti à la vulve qui est très lubrifié. Vous pouvez l’observer directement sur le papier toilette avant de faire vos besoins.

La glaire passe d’un aspect pâteux/crémeux à une glaire blanc d’œuf qui s’étire entre nos doigts/élastique, cela permet aux spermatozoïdes de ne pas mourir puisque le vagin est extrêmement acide afin d’empêcher les éléments pathogènes de s’y introduire. Sans cette glaire, la durée maximale de vie d’un spermatozoïde, serait de 3h.

On peut donc déterminer grâce à la glaire et au ressenti, s’il y a suffisamment, voir trop d’œstrogènes durant toutes les phases du cycle.

S’il y a trop de glaire, nous allons aider le corps à détoxifier correctement et grâce à une meilleure hygiène de vie, à limiter l’inflammation.

S’il n’y en a pas assez, nous pourrons proposer de prendre de l’onagre par exemple tout le long du cycle ou une plante en tisane comme la mauve par exemple.

La température

Concernant la température, celle-ci se modifie tout au long du cycle en fonction des fluctuations hormonales mais pas que !

En effet, il existe certaines perturbations qui peuvent modifier notre température corporelle à savoir :  l’alcool, un décalage horaire, une maladie, une dispute, une grasse matinée, un massage, certains médicaments, de l’inflammation etc.

Je rappelle ici, qu’il faut un thermomètre à deux décimales et la prise se fait le matin au réveil après 5h de repos minimum sans réveils.

Une fois que nous avons déterminé si oui ou non il y a une perturbation qui aurait pu faire monter la température basale du corps, nous allons en déterminer plusieurs choses.

Nous savons que sous l’effet des œstrogènes, la température est plutôt basse (à définir en fonction de chacune, il n’existe pas de moyenne). Sous l’effet de la progestérone soit, après l’ovulation, la température augmente d’au moins 0,05.

C’est ainsi que nous pouvons, en y ajoutant d’autres règles spécifiques de la symptothermie, déterminer si oui ou non, l’ovulation à lieu.

Cette température, se doit de rester plutôt stable durant plus de 11 jours au moins.

Si nous observons qu’elle fluctue trop cela signifie qu’il y a certainement soit/et/ou :

  • Une inflammation que nous pourrons limiter grâce à une bonne hygiène de vie mais aussi des omégas 3 et du curcuma par exemple.
  • Un manque de progestérone (en phase post ovulatoire) en soutenant avec de l’onagre en post ovulatoire.
  • Un excès d’œstrogènes (en phase post ovulatoire) en aidant à une bonne élimination de l’axe foie-intestins
  • Une thyroïde défaillante (au niveau des deux phases du cycle) avec de l’iode qui est un des minéraux dont nous sommes le plus carencé !

Si nous avons la capacité d’observer toutes ces fluctuations et d’en avoir une lecture claire, nous pouvons ensuite, grâce à une hygiène de vie globale, à certaines plantes ou aux compléments alimentaires, aider le cycle à être le plus beau possible et donc à améliorer la fertilité !

Pour aller plus loin dans cette démarche, faites-vous accompagner par un.e profesionnelle formée à la symptothermie ou autre méthode d’observation du cycle.

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