Histoire thérapeutique : Au Fil des Saisons
La Légende d’Eglae, gardienne des Saisons
Il était une fois, mais il n’était pas une fois dans une vallée oubliée du monde niché au cœur de la forêt, un village et ses villageois. Pas trop loin de ce village, vivait une femme nommée Eglae.
On racontait d’elle qu’elle n’était pas tout à fait comme les autres, elle vivait seule dans une charmante maison en bois au milieu de la forêt dense et mystérieuse où les arbres murmuraient à ses oreilles et la brume du matin semblait dissimuler des créatures aussi fantastiques qu’effrayantes. Elle venait que très rarement au village, sa maison était la nature, son langage les murmures du Vent, les mélodies de l’Eau et les vibrations de la Terre.
Certains villageois, effrayés par son originalité disaient d’elle qu’elle était sûrement dangereuse, probablement une sorcière ! D’autres, dont la plupart avaient déjà bénéficié de son aide lorsque des maladies les affaiblissaient, savaient qu’elle possédait des pouvoirs de guérison extraordinaires qu’elle mettait au service de tous ceux qui la cherchaient dans le désespoir.
Eglae parlait aux arbres, écoutait les animaux, sentait les gens et savait exactement quelles herbes et racines utiliser pour soigner les maux du corps et de l’esprit. Les villageois venaient la voir pour tout : des douleurs, des malheurs, des cauchemars récurrents ou même des disputes au sein de leurs familles. À chaque fois, elle les recevait le cœur ouvert et cherchait parmi ses nombreuses ressources comment les libérer de ces symptômes du corps et de l’esprit, qu’elle savait bien, étaient là juste pour rappeler la personne à elle-même.
Elle était une gardienne, protectrice de l’équilibre fragile entre le monde intérieur et extérieur.
Certains villageois lui prêtaient des pouvoirs de transformation. Il semblerait que à chaque saison Eglae se transformait, incarnant les sagesses particulières que chaque saison avait à offrir, chacune représentant une facette différente de la vie humaine et de la nature.
Lorsque le Printemps commençait à s’annoncer, Eglae plantait des graines dans son jardin secret. On raconte que les graines pouvaient pousser en quelques minutes sous ses doigts. En ce temps de renaissance, Eglae protégeait également les débuts de la vie, les jeunes pousses vulnérables dont la croissance malgré leur fragilité servait à nourrir l’espoir en la Vie et la création.
Une fois l’Été arrivé avec sa vitalité et sa puissance, Eglae devenait plus forte, sa peau prenait une teinte dorée sous le soleil et ses jambes se fortifiaient. C’était le moment où Eglae se rendait le plus souvent au village, cherchant compagnie et joies partagées. C’était le temps des récoltes mais aussi des épreuves que la forte chaleur imposait.
Une fois la période de la récolte achevée, les feuilles commençaient à tomber des arbres, rappelant que tout doit revenir à la terre pour être transformé. Avec l’Automne Eglae, ainsi que tous les villageois, étaient alors invités à apprendre à accepter les pertes, à laisser partir ce qui ne servait plus, et à permettre aux choses de mourir pour renaître. Tel comme les arbres qui laissaient tomber leurs feuilles, Eglae se libérait de tout ce qui ne lui servait plus : objets, croyances, façons de faire et d’être, inspirant les villageois à faire de même pour apprendre le lâcher-prise de laisser tomber ce qui ne sert plus pour faire place au renouvellement.
Une fois le froid arrivé, gelant la terre et la rendant immobile, Eglae se retirait durant ce temps d’Hiver en contemplation pour se détacher du monde extérieur et se connecter à son essence profonde. À travers le silence et l’introspection, elle affrontait ses propres peurs et ses faiblesses, acceptant l’obscurité pour en tirer des leçons précieuses.
Ce que les villageois ne savaient pas, c’est qu’il y avait une cinquième saison, bien plus rare, la Saison Éternelle, celle où le temps lui-même semblait se suspendre. C’était une saison intérieure, réservé aux plus courageux. Un espace où les frontières entre la vie et la mort, la réalité et le rêve, le visible et l’invisible, se brouillaient. Pendant cette saison, Eglae était appelée à guider les âmes perdues et à maintenir l’équilibre entre les mondes. La Saison Éternelle était la plus difficile, car elle exigeait de s’accepter dans toute sa totalité, avec ses ombres et sa lumière. Les pouvoirs de guérison d’Eglae étaient les fils et les filles des traversées sinueuses de cette saison, germés au creux des profondeurs de ses territoires intérieurs.
On raconte que chaque année l’arrivée des premiers bourgeons annonçait un phénomène fantastique. Sortit de nulle part, un halo de lumière illuminait la forêt tout entière pendant quelques instants à l’aube. Les anciens racontent que c’était un moment suspendu, hors du temps, où chaque saison se mêlait à l’autre pendant qu’Eglae traversait toutes les saisons, non pas dans leur cycle habituel mais dans un seul et même instant. À ce moment, elle incarnait à la fois la lumière du printemps, la force de l’été, la sagesse de l’automne, la tranquillité de l’hiver, et l’éternité intemporelle. À travers sa propre renaissance, elle montrait au villageois leur propre capacité à renaître, à briller, à accepter la perte, à se retirer dans la contemplation et à rester ancrées dans l’éternité du moment présent.
À ce moment-là, elle devint la Fée des Cinq Saisons et sa légende fût crée.
Elle fût transmise à travers les âges et les femmes du village commencèrent à comprendre que, tout comme Eglae, elles aussi portaient en elles la sagesse de la nature.
Et ainsi la légende demeura un symbole de la force qui émerge lorsque l’on accepte les cycles de la vie, la magie des saisons intérieures, et le pouvoir de guérir à travers l’amour et la compréhension.
Un autre ordre, où l’âme est plus importante que l’intellect, où le silence des montagnes enseigne plus que toutes les paroles, à l’aube, pendant un instant suspendu dans le temps et l’espace. Et il a été révélé :
Il faut parfois transmuter pour devenir ce que l’on est.
Réflexion intérieure avec cette histoire thérapeutique : et vous ?
Vous laissez-vous inspirer par la nature pour guider vos rythmes intérieurs ?
Avez-vous peur de votre propre pouvoir ?
Êtes- vous ouverte à lâcher-prise, à laisser tomber vos feuilles mortes pour faire de la place pour le nouveau ?
Êtes-vous prête à perdre pour gagner ?
Avez-vous traversée votre saison éternelle ?
J’espère que vous avez apprécier cette histoire thérapeutique, découvrez une autre histoire thérapeutique ici : l’amour, le vrai
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